Accueil A la une Crise environnementale à Gabès : Le message de Kaïs Saïed, la réponse des Gabésiens

Crise environnementale à Gabès : Le message de Kaïs Saïed, la réponse des Gabésiens

Gabés 23 10 2025

Une certitude: désormais, il n’est plus question de contester à un Tunisien son droit absolu d’exprimer sa colère ou son mécontentement.

Grâce aux nouveaux rapports de confiance et de communion unissant le Président Kaïs Saïed au peuple tunisien, les Gabésiens ont crié ce qu’ils avaient sur le cœur depuis près de six décennies. Et ils ont écouté le message du Chef de l’Etat pour revenir au travail et à la production, confiants et convaincus que leur région va respirer de nouveau.

La Presse — Entre le Président Kaïs Saïed et le peuple tunisien, il existe, n’en déplaise aux renégats qui ne ratent aucune opportunité pour répandre leurs mensonges et leur venin, une communion et une synchronisation aussi bien dans la parole que dans l’action, sans précédent dans l’histoire du pays.

Et les événements qui se déroulent à Gabès viennent de montrer que le contrat de confiance et d’avenir scellé entre le Président et les Tunisiens ne fait que se renforcer de jour en jour et de gagner en qualité, facteurs fondamentaux marquant l’originalité de l’approche de gestion de la chose politique prônée et mise en exécution quotidiennement tant à Carthage qu’à La Kasbah.

Le Chef de l’Etat l’a dit, mardi 21 octobre, clairement, en recevant la Cheffe du gouvernement Mme Sarra Zaâfrani Zenzri: «Les Gabésiens, c’est-à-dire les habitants de l’ensemble de la région, ont le droit d’exprimer publiquement leur colère et de dire, haut et fort, halte à la  «hogra», à la négligence et à l’irresponsabilité de ceux qui dirigent la région depuis plus d’un demi-siècle et qui assument pleinement la responsabilité juridique d’avoir étouffé  des générations et des générations, dont les héritiers de la révolution et de la décennie noire poursuivent l’œuvre et ne font que répandre les mensonges les plus effrontés et les promesses auxquelles n’y croient plus même ceux qui les expriment».

Face à la Cheffe du gouvernement, le Président a produit un discours que seuls les grands hommes d’Etat ont l’habitude de proposer et a parlé un langage que les Tunisiens n’ont pas l’habitude d’écouter. Le langage de la responsabilité, malheureusement non assumée par les responsables régionaux et nationaux qui ont décidé de ne pas accéder à la culture militante dont la Tunisie du 25 juillet a un besoin urgent pour avancer.

Il a utilisé également un langage qui dédouane les Gabésiens, reconnaît leur droit absolu de montrer leur colère légitime et rend un hommage hautement mérité à leur patriotisme, à leur sens civique et à leur capacité à manifester dans une ambiance de sécurité, de respect de la législation en vigueur et de sauvegarde scrupuleuse de la sécurité des citoyens et des biens publics et privés.

Administrant ainsi une gifle retentissante à ceux qui ont instrumentalisé l’événement pour annoncer que «Gabès brûle» et pour appeler le gouvernement à démissionner. Et pour rappeler à l’intention de ceux qui ont la mémoire courte ou plutôt qui n’ont jamais eu de mémoire qu’à l’époque de Youssef Chahed, les Gabésiens avaient la certitude qu’ils allaient respirer de nouveau, à condition que celui-ci s’installe au palais de Carthage en 2019, ce que les Tunisiens n’ont pas validé.

Le Président l’a encore une fois répété : «Ceux qui ont étouffé les Gabésiens et condamné leurs enfants et vieillards à suffoquer n’échapperont pas à la justice et ne bénéficieront pas du principe de la prescription des crimes ou du principe de la chose jugée». Tout simplement parce que la Tunisie a une dette à honorer à l’endroit de Gabès, de ses martyrs de la lutte pour la libération nationale, des hommes et des femmes qui ont déclenché la révolution de la liberté et de la dignité et des militants qui ont soutenu et fait triompher le processus salvateur du 25 juillet.

Les Gabésiens, réputés pour leur maturité, leur modération et leur attachement viscéral à la liberté dans son sens de responsabilité et de participation, ont sûrement saisi le message présidentiel. Et ils sauront faire montre, de nouveau, de leur haut sens du patriotisme pour soutenir pleinement le programme national visant à leur donner le droit de respirer, de travailler et d’avancer.

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